Brèves de Pivoine
Hier, j'ai eu des nouvelles de Finlande! Tout va bien là-bas. Il pleut autant qu'ici.
... Et puis, les puzzles sur Facebook. Ah! Facebook! J'y suis arrivée un peu par hasard. C'est très différent des blogs. C'est assez ludique et jusqu'à présent, on ne s'y prend pas la tête. On va moins au fond des choses, sans doute; les quizz ne sont pas très sérieux; les applications sont plutôt rigolotes, mais il y a moyen de publier des articles, des vidéos et des albums photos...
Un de mes fidèles "contacts" virtuels (que je connais dans la réalité, et qui est franchement branché "informatique" pour quelqu'un de sa génération), l'appelle très joliment "Le livre des visages". Pas mal trouvé, comme expression.
J'y ai retrouvé une copine d'école, devenue photographe, et nous échangeons des puzzles. Pas que des puzzles. Des petites nouvelles, des commentaires, et j'aime bien. Je l'apprécie, c'est quelqu'un que j'appréciais déjà beaucoup du temps du lycée. Elle a toujours eu beaucoup de sens artistique. Je me souviens d'elle, en voyage scolaire, à Amiens, debout, faisant des croquis de la cathédrale. Elle fabrique ses puzzles d'après ses photos (elle est allée au Pôle Nord récemment...) et moi, d'après mes peintures ou mes pastels.
Je mets de 15 à 25, 30 minutes, voire une heure pour le plus difficile, mais j'y arrive. Parfois, je suis interrompue par le téléphone et ça allonge encore le temps!
(c) photographie, Françoise Resler.
Cet après-midi, j'ai fait un assez grand tour. Le temps était maussade, mais tant pis, je voulais marcher. J'ai emprunté de larges avenues arborées et je ne devais pas être loin du ring car j'entendais le bruit de la circulation. Là, j'ai pris un tram, le 81, en essayant de goûter à fond le plaisir d'être dans un tramway bruxellois, vide, un de ces tramways gris et lumineux qui traversent les faubourgs arborés. Evidemment, quand il y a eu du monde (quelques rescapés du marché d'Anderlecht se coltinaient des sacs de fruits probablement laissés sur place), ce n'était plus si, si quoi? Si bruxellois? Bruxelles, c'est aussi le passage de la gare du midi, et là vraiment, on a parfois envie de dire "ici-bas laissez toute espérance..."
J'ai failli continuer jusqu'au "Framboisier doré", un glacier très couru à Bruxelles, mais je me suis dit que ce ne serait pas raisonnable, que ce n'était plus vraiment dans mes habitudes, et tout d'un coup, j'ai sauté du tram alors qu'il remontait la rue Théodore Verhaegen.
Cette rue n'est pas particulièrement agréable, elle descend des hauteurs de Saint-Gilles vers la gare du midi et j'ai traversé une bonne partie du quartier Saint-Antoine, (un quartier très pauvre de Forêt), pour rattraper mon bus 49. Le vent devenait froid, la pluie était fine et serrée, mais finalement, quand je me suis retrouvée chez Capri, un glacier qui ne vaut pas le Framboisier doré mais où j'ai mes habitudes, j'étais déjà très contente. J'ai dégusté une composition "à la M.-F" (c'est-à-dire, qui ne se trouve sur aucune carte et qui aurait fait faire la grimace à la "patronne" du Framboisier). Cassata sicilienne, banane, fruits de la passion, une banane coupée en morceaux et du chocolat fondu. Hum, hum. Le besoin de chocolat se faisait sentir !
Et j'ai terminé mon après-midi - soirée en musardant sur internet et en faisant un dernier puzzle !
Je vois trente-six couleurs !!!