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Mes carnets
14 novembre 2008

Ce monde-là

Ce matin, après un passage au bureau du chômage pour un nécessaire formulaire à faire remplir annuellement... Je me faisais quelques réflexions sur la misère sociale. La misère au social au sens le plus populaire du terme. Je ne veux même pas parler ici de misère financière. Juste la peine sociale et morale d'un monde à peine imaginable.

Toutes ces histoires. Toutes ces généralisations abusives. Tous ces "ils" qui pleuvent, dont on ne sait quelle vague entité "ils" recouvrent. A la commune, "ils" sont à plaindre. "Ils" ne sont pas assez nombreux. En Espagne, "ils" donnent 5.000 euros d'allocation de naissance. Sur ce chantier, "ils" placent les aérations au pifomètre...

Tout naturellement, je pensais au quart-monde - bien que cela recouvre une entité sociale différente, encore plus à plaindre que le monde du chômage. Je pensais au tiers-monde. Le chômage pourrait-il devenir un demi-monde?

Mais non. Le demi-monde, c'était, au XIXème, le monde de la galanterie de plus ou moins haut vol. Et le monde, sortir dans "le" monde, c'était faire partie de la bourgeoisie nantie ou de la noblesse. Quant au "grand" monde, c'était le sommet de la pyramide.

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Commentaires
J
subir et laisser faire !! Lequel est pire que l'autre ?<br /> la misère est malheureusement aujourd'hui, plus qu'hier, le sujet de discussion de tout le monde, car elle s'est initiée dans tous les ménages à différents niveaux d'importance !!<br /> le débat de ce midi, sur le droit de grève ou non, m'a donné la véritable "face" de ces rats qui nous prennent en otage ! les combats d'antan sont réduits à néant avec ces rats qui entretiennent la misère juste pour garder le pouvoir !
P
@ Désirée, je suis d'accord et pas d'accord. D'accord sur le fond certes, mais vivre plus sainement demande aussi certains moyens. Une certaine information, d'abord, et certaines facilités. Ainsi, je lisais un jour le post d'une blogueuse qui faisait aussi son pain soi-même, après être allée chercher 10 kilos (exemple) de farine au moulin du village voisin... Encore faut-il habiter dans une campagne avec un village voisin et un moulin. En ville, en cas de problème, les magasins seraient vite vides... Et gare à celui qui n'a pas la place pour entreposer des vivres. De plus, les très pauvres sont parfois très mal nourris. A côté des familles qui mangeaient sainement (l'économie domestique, ça s'apprenait), il y avait ceux qui vivaient de charcuterie ou de moins que rien parce que le "père" buvait ce qu'il gagnait ... <br /> <br /> Ceci dit, les personnes que j'écoutais étaient surtout "pauvres" sur le plan du discours à tel point qu'un moment donné, une jeune femme et moi nous nous sommes regardées sans mot dire, mais en n'en pensant pas moins...
P
Je sais Agnès. Chacun peut basculer d'une sphère sociale dans une autre. Enfin, cela peut arriver dans toutes les familles même si certains ou une génération semble(nt) à l'abri. Note, il y en a qui ne sombreront jamais, dont la famille a bien assuré les arrières. Alors on dit que "l'argent ne fait pas le bonheur", ce qui est en partie vrai, parce qu'on se soigne plus facilement quand on en a les moyens...
P
@ Elsa ! Une ex-bond girl ??? lol, ou fan ? Tu sais que Carole Bouquet est aussi une ex-bond girl? "Mister Booond" disent-elles, en sortant un couteau amélioré. Et hop! Il les embrasse et elles se pâment... Encore un prince charmant !
P
Ben, Walrus, souviens-toi, Julia Roberts et sa copine le disent à la fin du film (zut, un trou de mémoire)... Bref, du film avec Richard Gere qui l'a rendue célèbre... "Cette salope de Cendrillon" o;) (disent-elles!)
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