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Mes carnets
11 juin 2007

Pourquoi je blogue ?

Cette question me paraît de plus en plus dénuée de réponse.

Mon blog m'apparaît de plus en plus comme dénué de sens.

Les préoccupations de mes semblables m'apparaissent comme définitivement différentes des miennes.
Et je ne peux noter aucune de ces impressions prise que je suis dans le piège du "on" (on, c'est mes lecteurs en général !) va me lire... Et peut-être pas très bien comprendre les questions qui m'agitent.

Donc, qu'est-ce qu'on va penser ?
Rien, parce que si on n'écrit rien, c'est forcément qu'on ne pense rien. (Du moins pour moi, n'étant pas "avertie" que qui que ce soit pense quoi que ce soit...) (et heu, ici, je suis de Marseille ;-)

A me perdre en conjectures quand on ne dit plus rien, quand ma boîte mails reste vide (des mois à m'investir dans une corrspondance et un remontage de moral dont l'autre n'a apparemment rien à faire. Et il n'a pas suivi le tiers du quart du premier avis censé sensé (banane!) que je donnais. Tant mieux, moi, c'est fini, terminé, je retire mes billes... L'amitié amoureuse, ce sera pour un autre jour ou pour une vie prochaine - c'est juste après tout, pour l'amitié amoureuse, il faut être 2, c'est malin !) Et du coup, j'ai négligé d'autres correspondants. (tiens, tiens, sera-ce l'innocent qui paiera pour ma mauvaise humeur?)

Les débats sur les relations hommes/femmes mariés ne me concernent pas, ne me concernent plus.

Mais, il y a un espoir...  Quand j'étais mariée, j'ai peut-être eu un ami amoureux sans le savoir ? Dans la mesure où il n'est pas resté très longtemps amoureux (enfin, amoureux, c'est bcp dire, c'était sans doute juste un peu d'attirance mutuelle) et où je ne l'étais pas vraiment, il n'était plus qu'un ami. Et dans la mesure où plus rien ne nous rapprochait l'un de l'autre, il a cessé d'être un ami aussi. Perso, j'appelle ça une simple relation, (dans le sens, tel couple a des relations (mondaines), bref, je fais une différence entre simple relation, (de travail, etc.) et amitié. L'amitié s'étalant dans la durée.

Toujours est-il qu'avoir un ami amoureux serait plus intéressant quand on est divorcée, veuve ou célibataire. C'est alors qu'on en a besoin. Mais là, apparemment, ce n'est plus amusant du tout (il n'y a plus le parfum de l'interdit...)

Conclusion, bien qu'on m'ait fait, à tort, la réputation d'une croqueuse de chair humaine quand j'étais mariée (et pourtant, je n'en avais pas le louke), c'est quand j'étais mariée que j'aurais dû davantage en profiter. Mais quoi ! Jouer à saute-ruisseau n'était pas (toujours pas) dans mes préoccupations majeures, mes préoccupations majeures ayant toujours été l'art, la culture, la littérature (vieille baderne va !) l'écriture (classique de préférence, re-vieille baderne!) et les problèmes de société.

Mais ça, on s'en fout ! Et de fait, soyons lucides si j'étais amoureuse, je m'en foutrais éperdument que le monde entier crève à côté de moi... Non, non, faut pas m'écrire "tu déprimes!" - non, je suis juste dans mon trip : Pourquoi je blogue ?

Et tout d'un coup, je pense à Benoi qui est aussi addict de l'ordinateur, et qui 1) a fermé tous ses commentaires - ce qui m'a fort frustrée, parce que je commentais quasi chaque dessin. Et 2) a cessé d'alimenter ses blogs (et quels blogs!) (Purée! Je ne trouve plus mon curseur en plus, il a joué les filles de l'air!) Mais je vais me rattraper autrement...

Bon, sur ce, je dois sortir... (Bloguer n'était d'ailleurs pas prévu, surtout quand on a un sac à faire, mais je sais pas le faire car la lessive n'en finit pas de sécher... Depuis 2 jours. C'est vrai quoi! Je mets le sèche-linge sur 30 min et après 10 min, il couine. Est-ce que c'est normal ça ? Bon ben, j'y vais, sinon, je vais devoir partir en pyjama...)

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Commentaires
P
Pierre, est-ce que nous ne réfléchissons pas un peu trop ? Et si on profitait, tout bêtement ? (euh, enfin, si on essayait et puis zut, faisons ce qu'on aime).
P
Alain, (bonjour Alain!), ces mots:<br /> <br /> Mon Dieu rendez-moi un peu d'innocence<br /> Et l'odeur des quais quand il faisait froid<br /> Faites moi revoir les neiges exquises<br /> La pluie sur Sanvic qui luit sur les toits<br /> La ronde des gosses autour de l'église<br /> Mon premier baiser sur les chevaux de bois.<br /> <br /> J'aime beaucoup ces mots, ils me font penser à ceux de Prévert dans "Barbara". La pluie peut-être... Retrouver une fraicheur d'expression, oui, parfois c'est ça que je voulais retrouver. Ma joie des tout débuts du blog (mais je suis certainement plus contente maintenant - quand je vois les images qui illustraient mes articles, je me dis que parfois, j'écrivais vraiment des conneries).
I
Le Chat, j'ai déjà essayé, tout ce que j'ai retenu, c'est "Somos del theatro national..." (et j'adore les spécialités espagnoles...)
P
Paul, tu devrais écrire de la prose poétique plus souvent ;-) très jolie description/narration, vraiment! Ben, après une séance au Westland et chez Lidl, à fuir les chariots comble et les ménagères surchargées de maris et de marmots, je retournerais bien me reposer au bord de la Semois, ou de toute autre rivière ardennaise (voire gaumaise)... Ca me plaît là-bas, (même quand il pleut!)
P
Trista, oui. Mais les doutes ont commencé quand j'ai pensé à certaines personnes en particulier. Et je me suis dit que je n'aimerais pas qu'elles aient lu certaines de mes "confidences". D'où le processus de réflexionnement :-) Et le "recul" bien sûr...
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