"La môme" (le film)
Ce soir, j'ai vu "La môme" au cinéma...
Je ne m'imaginais pas que j'irais le voir, et pourtant, nous nous sommes retrouvés (entre amis blogueur-blogueuses :-) A écouter Piaf, à regarder cette histoire exceptionnelle...
Marion Cotillard est époustouflante.
Quand elle chante, enfin, quand Piaf chante "Non, rien de rien"... (paroles de Ch. Dumont)
A l'Olympia, en 1961...
Je ne peux pas décrire ça.
"Avec mes souvenirs j'ai allumé le feu..."
Une pléiade d'acteurs extraordinaire.
Une magnifique Emmanuelle Seignier dans le rôle de Titine,
une prostituée et "mère adoptive" d'Edith enfant
et qui l'emmène en pélerinage
sur la "tombe" de Thérèse de Lisieux...
Catherine Allégret, assez extraordinaire,
incarne la grand-mère paternelle d'Edith Piaf...
Elle est une tenancière de maison close, à Bernay,
Sylvie Testud et Marion Cotillard
les filles de Belleville
Edith Piaf
Une vie dédiée à la chanson
malgré la douleur (accro à la morphine...)
et les drames
(elle perd son unique fille et Marcel Cerdan meurt dans un accident d'avion)
Et dans l'accident de voiture qui l'a reprécipiée vers la morphine,
elle était avec Georges Moustaki.
(Impressionnante, sa galerie de maris et d'amants...
Et c'étaient pas des Monsieur Tout-le-monde, ces hommes-là...)
Piaf... Enfin... Marion Cotillard plutôt,
C'était tout à fait différent de "Edith et Marcel" que j'avais vu à l'époque de sa sortie, en 1983, (avec Evelyne Bouix... Alors actrice fétiche de Claude Lelouch) et qui ne m'avait pas laissé un souvenir ex-traor-di-nai-re. Mais ce film-ci, je l'ai aimé. Ce que j'ai aimé, c'est que pendant le premier concert de Piaf, (après le redémarrage de sa carrière), on ne l'entend pas chanter. On voit la comédienne, ses mimiques, son jeu de scène, on assiste à une légende qui se crée.
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Photographies extraites de la galerie photos de (c) ALLO-CINE