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Mes carnets
30 janvier 2007

Perles de la vie en copropriété

Quelques perles :

LE PRESIDENT: J'en profite pour vous annoncer que je donne ma démission.
(silence attentif dans l'assemblée).
Depuis que j'ai reçu des insultes et des menaces chez moi...
(silence lourd).
Ce qui veut dire que quelqu'un doit poser sa candidature comme Président... Oui ? non?
Personne ne pose sa candidature ?
(Silence épais dans l'assemblée, on ne regarde pas notre cahier comme à l'école, avant l'interro, mais c'est comme si le regard de l'instit pesait lourdement sur notre conscience).
Si personne ne pose sa candidature, on devra faire appel à une société privée (qui, sous-entendu, vous coûtera la peau des fesses).
Oui ? Non ? Personne ? Il n'y a personne qui veut devenir Président ? Même pas ceux qui critiquent ?
(Ceux qui critiquent se garderaient bien de postuler, qui voudrait assurer une galère pareille? Et d'ailleurs, ceux qui critiquent le plus ne sont sans doute pas là).

Honte sur les menaceurs anonymes. Les démons de l'intimidation ne se trouvent jamais très loin, chez l'homme. Mon voisin (de chaise) insiste pour que je pose ma candidature comme présidente. (Il me charrie, bien sûr), je refuse véhémentement. D'ailleurs, le jeudi, jour de réunion de la gérance, je ne suis plus libre.

Finalement, l'ancien président est plébiscité, et une copropriétaire se propose comme assesseuse (je ne sais pas si la Communauté Française (des francophones de Bruxelles et de la Wallonie, je précise) a prévu un féminin pour assesseur, quand elle a produit son célébrissime "cafetier (n.m.) féminin : cafetière." Et pourtant, je suis féministe. Mais je ne trouvais pas nécessaire de préconiser cafetier/cafetière quand cabaretier et cabaretière existaient déjà. Passons.

Il paraît que les gens qui se garent occupent deux places (ce qui donne 4 emplacements, deux voitures. Et ainsi de suite). Certains ayant sans doute la nostalgie des quartiers privés made in USA réclament à corps et à cris la privatisation du parking - privatif, mais ouvert au public... Avec ou sans barrière ? Avec ou sans gardien ?

Je résume les réponses: tout ça n'est pas légal.
Houle dans l'assemblée générale. Une copropriétaire insiste.
Le président (sortant) répète et explique par A+B que ce n'est pas légal - que la Justice de paix réfute ce genre de demande...
Et qu'avant les élections, la commune vient retirer les carcasses (de voitures volées, tiens, voilà où elles passent, les voitures volées: dans notre parking !!!) et que malheureusement, il n'y a plus d'élections d'ici ...
La saint-Glinglin.
Classique: on remacadamise les rues aussi, avant les Communales (ou les Législatives?) ce qui fait qu'au bout de 30 ans, à raison d'une élection tous les six ans, elles sont vachement plus hautes que les trottoirs d'origine...

Houle dans l'assemblée. On insiste toujours.

Et le président dit (j'adapte, car la blogosphère est grande...) : "si vous voulez jouer au gendarme, vous pouvez. Mais si vous avez un accident et que vous passez 6 mois à l'hosto... Il faut le savoir..."

De plus, la Région Bruxelloise (enclavée dans la Région flamande), (jamais en retard d'un impôt ceux-là...) réclamerait 5.000 euros en cas de parking privé. Tiens donc, plutôt que de réclamer des euros aux navetteurs...

(Ici, la Bruxelloise commence à s'énerver très très fort).

Silence outré dans l'assemblée.

On abandonne définitivement (et jusqu'à l'année prochaine) l'idée de privatisation du parking.

Et enfin les cafards... Ce fut dur, mais ils arrivèrent à prononcer le mot de dé-sin-sec-ti-sa-tion.
Refusé à la majorité.
Ce qui veut dire que 1/3 est pour l'hygiène et 2/3 contre.

Il y en a qui ne voient même pas les cafards. Et ceux qui ont fait l'Afrique se souviennent sûrement (Ah! Mon bon monsieur, le temps de la colonisation où tout allait mieux au Congo que maintenant... Et où l'on pouvait battre ses boys et ses boyesses à coups de trique...) de l'heureux temps où ça grouillait dans les cuisines des bungalows.
(Perso, je suis comme ma mère qui avait gardé un très mauvais souvenir du Congo, a hurlé et s'est enfuie quand elle a trouvé un lézard géant dans sa salle de bains, au moment de prendre son bain... Comme elle, je n'aime pas la vermine).

L'an prochain, je le promets, je n'irai pas.
J'essaierai de trouver un mandataire, quitte à faire du charme.
A noter qu'avec le temps, je m'endurcis.
Et puis, cette fois, le ton n'est pas monté.
Personne n'a crié et dans le fond, tout s'est passé comme sur des roulettes.
Et pourtant, avant d'y aller, je tremblais d'énervement.

Mais cela me rappelle tellement mes années dans un syndic :

1) Un souvenir des années 88-89: un président (ucclois) d'un conseil de gérance (d'une copropriété haut de gamme à Uccle - pas un ETRIMO...) qui était un ancien boss (natif de RFA) de BMW. Tout le monde en avait peur et me le refilait, j'étais sa secrétaire préférée. Mais ce n'était pas mon (mon quoi? Il n'appartenait pas à la boîte où je trimais...) disons, correspondant préféré, je le remettais même plutôt à sa place quand il le prenait d'un peu trop haut...

2) Je n'étais même pas secrétaire; nous étions toutes employées dactylographes. Cela permettait à la direction de nous payer en-dessous du minimum légal. Passer de prof de français à employée dactylographe, ça fait mal, surtout du point de vue salarial. En 89, en tombant tout à fait par hasard sur des papiers du CA de la boîte qui annonçaient la vente d'un service - et la restructuration, je me suis re-syndiquée et je n'ai plus jamais quitté le syndicat. C'est aussi durant cette période que je suis devenue si ardemment féministe... J'étais connue pour être une "tombe à secrets", et toujours solidaire. Pourtant, j'ai commis des erreurs, en me laissant manipuler... Mais au bout du compte, j'étais toujours solidaire...

Solidar'choc... Girl

3) C'est si vieux... Nous surnommions le collègue qui s'occupait des copropriétés "le Lange Platte" - parce qu'il était long, plat et maigre comme un jour sans fin. (Comme mes jours de travail dans cette mine de sel...) Il était aussi "Secrétaire" dans un club mondain. Il m'avait demandé de taper les documents, pv, de tenir les fichiers, etc. Quand j'ai été virée (après restructuration) et qu'il m'a demandé de continuer rien que pour lui, j'ai dit "non merci, j'arrête" - c'est un de mes plus beaux souvenirs... Avec le champagne que mes collègues m'ont offert ce jour-là. Et les fleurs et le ballotin de pralines de la première directrice (ils étaient deux, normal, dans une société qui restructure, celle qui va être mise à la retraite et le jeune loup aux dents longues qui veut le titre de PDG).

Quelle drôle d'époque c'était !

domainedesdieux

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Commentaires
P
Coucou Bio. C'était sûrement moi mais avec le capuchon, je n'ai pas dû te voir... Il pleuvait ??? <br /> <br /> Les boîtes Bayer, je dois m'en racheter... J'en ai semé un peu partout, mais elles sont périmées. Rhôooo, quelle vie !
B
pour le parking ,chz nous on doit donner numero de plaque ,pck si la gérante remarque une voiture qui stationne trop souvent et qu'elle n'a pas le numero de plaque ,donc ,ce n'est pas qqun de l'immeuble ,elle fone la police pour faire enlever la voiture <br /> et sur le grand parking à côté( Kirkar) ils ont mis des barrières ...<br /> pour les cafards ,c'est pck c'est des vieux immeubles ,chez nous y a une société "Cafaran"qui passe une fois par an mettre des trucs anti bestioles <br /> Moi j'ai refusé ,mais j'ai mes petites boites Bayer qui apparement deviennent inutiles vu que le système Cafaran à l'air de bien fonctionner ,y a trrèèès longtemps que j'ai plus vu de bestioles...6 ou 7 ans si pas plus <br /> pc je crois que je t'ai croisée l'autre jour ,tu allais direction le bus et moi je rentrais chz moi ,tu étais sous "capuche" possible ,avec un sac en bandoulière dans les tons de rouge ?<br /> bonne soirée <br /> bizz
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