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Mes carnets
12 septembre 2008

CITATIONS

Voici un petit extrait significatif des "Carnets de guerre" de Vassili Grossman (présentés par Anthony Beevor), que j'ai isolé selon la méthode de Janeckza: prenez un livre au hasard (ou que vous lisez, ce qui est le cas), allez à la page 123, à la cinquième phrase et recopiez les trois suivantes.

Il s'agit d'un livre passionnant, que je lis à petites doses, toujours en parallèle au Pavillon des cancéreux et à Ivan Denissovitch. Ainsi, quelques pages sur le contraste entre la vie à l'armée, ou à l'arrière (avec loutes les exactions et les veuleries qui l'accompagnent, en temps de guerre), et la mort au front, - et Grossman témoigne que tous les hommes, quasiment, meurent en saints-, sont absolument saisissantes.

Relire "Diloy le chemineau", livre d'une autre auteure d'origine russe (o;) m'a demandé nettement moins de temps...

" (...) Il n'y a pas de demi-mesure.

Personne ne vit avec l'idée que la guerre est installée et que seul un dur effort de guerre, soutenu de mois en mois, conduira à la victoire, et même ceux qui en parlent ainsi n'y croient pas vraiment.

On ne trouve que les deux sentiments suivants: l'ennemi est battu, c'est le premier; l'ennemi est imbattable, c'est le second.
(...) "

chapitre 11, p. 123, "Avec la brigade de chars de Khassine, février 1942"

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