Du bonheur et rien d'autre
Ce matin, quand je me suis levée, je me suis étirée, étirée, étirée ! Le plus fort et le plus loin que j'ai pu, en pratiquant une grande et vaste respiration. Ce sont les chats qui étaient surpris! (Et moi aussi...)
J'aime essayer de me rappeler des souvenirs heureux. Du style, vous fermez les yeux et vous revivez tout: les bruits, les voix, le soleil, le ciel bleu. Un matin de printemps. Hier, je traversais l'espace des arrêts de bus et de tram, avant d'entrer dans la station Saint-Guidon, et je me souvenais d'un jour du mois de mai, il y a deux ou trois ans, où le monde était tout neuf et où j'étais tellement joyeuse.
Les vieilles dames en vacances à l'Astoria sont toujours semblables à elles-mêmes. Coiffées, permanentées, manucurées, bijoutées et chaussées de derbys Damart (mais ils avaient de jolis derbys, cet été, chez Damart). Elles parlent du temps qu'il fait, du vent qui se lève, de la pluie qui sera là ce soir, etc. etc. J'étais la seule en jeans et en pull, avec ma chère écharpe rouge qui me sert d'étole (en soirée), de capuchon (sous la pluie), de tchador (dans le métro) et de minerve (quand j'ai mal à la nuque).
Le bonheur? Cela a été parfois un campari soda, à la terrasse de l'hôtel l'Astoria (au Coq-sur-Mer) avec "La griffe du sud" en mains. Même Patricia Cornwell était au rendez-vous cet après-midi, même sans campari-soda, et bien qu'elle soit restée dans au fond d'un sac!