Réduisez votre empreinte écologique...

Avec la ligne de cabas "Papa pique et maman coud"
et accessoires coordonnés
(Merci, Jean des Nuages, pour la référence de ce joli site...)

(...)

"Papa pique et maman coud,
Papa pique et maman coud,
Papa pique, maman coud,
Papa pique et maman coud.

2 . La nuit j'entends leur machine
Qui gémit au grenier
Comme le vent chez la voisine
Pleure dans l'escalier.
Parfois au milieu d'un rêve.
Je m'réveille en sursaut,
Je vois le jour qui se lève
Tandis que là-haut
Papa pique et maman coud."

(...)

Paroles et Musique: Charles Trenet   1940
© 1940 Editions Raoul Breton

*****

Et pour rester élégante en tous lieux,
Arborez les accessoire coordonnés...

Désormais, quand je pars faire mes courses au Delhaize, je saisis au passage un sac réutilisable (telle une héroïne de Marc Lévy...) - ou un des sacs en tissu que j'ai reçus ou glanés à Inter-Environnement-.
Et surtout, je regrette de ne pas avoir gardé les cabas de courses de ma mère !

Ah! Des cabas pour le marché! Il y en avait un grand format, en toile grise avec des parements rouges - pour les bouteilles (en verre naturellement!) et les cartons de lait. Et un plus petit, en toile grise et cuir bleu, pour les fruits et les légumes (que notre épicier emballait d'ailleurs dans du papier journal...)

Et puis, nous avons eu un cabas noir aussi (avec deux poignées en cuir naturel), affreux, bien sûr le cabas, mais il était en tous points pareil à celui de Bécassine - dans les albums où il lui arrive d'aller au marché. Comme, par exemple, dans "Bécassine au pensionnat", quand elle remplace la cuisinière, "qui a ses nerfs".

Honnêtement, je ne sais pas si le fait d'enlever les sacs en plastique dans les grandes surfaces réduit vraiment notre empreinte écologique. C'est sûrement un progrès, oui. Un progrès pour l'écologie. Car après tout, nous n'avons pas pleuré après:
la suppression des commerces de quartier,
la fermeture des maroquineries pour cause de désemploi des cabas de courses,
pour l'ouverture et la multiplication dles giga-maxi-hyper-grandes surfaces
aux prix cassés branchés et j'en passe

Mais c'est la vie, c'est le vent de l'histoire, et c'est le XXIème siècle...
désormais sans sacs en plastique
(du moins dans les grandes surfaces, car il en reste partout ailleurs!)

Mais j'y songe !
Comme il y a plein de vieux cabas au cours du soir,
ne pourrais-je en rapporter un exemplaire?

J. PINCHON

 

(à suivre)

Comments

[Asterie]

Supprimer les sacs plastiques est vraisemblablement une bonne chose, les grandes surfaces en France si essayent avec plus ou moins de succès, plutôt moins. Au début c’était : plus de sac plastique, on met à votre disposition un cabas à 1 Euro, mais petit à petit ces sacs reviennent ou sont revenus.
De manière générale, le problème des déchets que nous produisons reste à régler.

[Pivoine]

Ici aussi, des sacs partout, qui volent, s'envolent, s'écrasent. Pas terrible. Des sacs dans les arbres, comme ailleurs, des Tziganes habitent dans les arbres. Bon, il faut donc faire la chasse au plastique... Je voudrais bien arriver à diminuer ma consommation, je pense que je vis simplement, mais il y a sûrement du progrès à faire !

[benoi]

Oui ces sacs sont plein de PCB qui émane des cheminées lors de leur incinération. À Bruxelles aucun filtre ne permet de freiner l'émanation des PCB. Les sacs poubelle sont plein de ces sacs, vraiment plein (croyez-moi, à deux reprises dans mon ancienne vie, et pour ("contre") deux incinérateurs différents, j'ai passé une nuit suspendu au dessus du four d'un incinérateur, et la masse d'ordures était mouchetée de sacs GB et Delhaize.

Le plus choquant pour moi sont ces mini-sacs stupidement inutiles qu'on donne dans les pharmacies pour transporter une petite boîte de médicaments (censés améliorer notre santé!).

En Afrique, on en vend à la pièce, ces sacs souvent rayés noirs et blancs, importés de je ne sais où.

Vous devez d'abord acheter le sac ici, et puis les bananes là-bas. Bien sûr, il y a des paniers, des sacs de jute et de toiles diverses, mais cela fait très occidental ces sacs colorés.

Le sac n'est pas long à s'éventrer, et en Afrique on récupère tout... les pneus, le carton, les boîtes, les pièces mécaniques, les ficelles... sauf les sacs plastique. Qui volent, volent au délà des champs d'immondice, au délà des parcelles, des rues, des allées... Des sacs au vent, partout. Partout. la nouvelle image de l'Afrique, ce sont ces sacs qui volent.

Il y a un artiste contemporain africain (qui vit à Gand) qui travaille sur ce thème (entre autres, et souvent sur le thème du vent), c'est le génial et polymorphe Pascale Marthine Tayou. C'est un jeune artiste (c'est un homme malgré ce prénom féminin) et il existe peu de photos de ses oeuvres. Il a fait une esposition monographique au SMAK l'année passée. Il a aussi exposé au Palais de Tokyo à Paris. Je revois cette photo d'une installation faite en Afrique je crois: une muraille de sacs plastiques multicolores flottant au vent. Sidérant.

[Pivoine]

Bonjour, FCPlume! Tu sais, dans le fond, je suis convaincue, mais il me semble qu'il y a un goût de trop peu là-dedans... Ne sais pas très bien expliquer. Non, pour Jean Vallée, j'ignorais, et d'ailleurs, jusqu'à la tout à l'heure, j'ignorais que Charles Trenet avait chanté là-dessus aussi...

[fc]

Un progrès pour l'écologie, certainement, ne fusse que par la diminution des plastiques flottants qui étouffent les poissons qui se jettent dessus les confondant avec des méduses.
Et puis, au-delà de ça, penser à prendre son sac réutilisable, c'est rentrer dans une culture du réemploi qui génère moins de déchets que la fabrication de nouveaux objets.
A propos savais-tu que Jean Vallée (artiste Belge!) chante aussi (avec d'autres paroles) "et maman pique, pique et papa coud" ?