Des transports en commun...
Hier, je suis arrivée dans le quartier après la fermeture de la pharmacie.
Je ne sais pas pourquoi, mais le métro bloquait tout le temps, aux alentours de Beekant et de la gare de l'Ouest... Quai de gare qui était d'ailleurs noir de monde. En soupirant, je suis sortie (le conducteur retournait à Beekkant, avec un ou deux k ?) et je me suis interrogée. Comment allais-je rentrer chez moi ?
J'ai fait la chaussée de Ninove à pied, depuis la gare de l'Ouest jusqu'aux confins du boulevard Mettewie, où là, je pouvais attraper le 49. Mais le 49 suit vraiment le chemin des écoliers. Il tourne tout autour du quartier de la Vaillance et de la rue Wayez, avant de rejoindre St Guidon - où il y avait d'ailleurs un monde fou.
J'étais en nage dans ce bus et prête à rendre l'âme, comme un poisson sur l'étal du marchand. Sauf que j'étais dans l'aquarium, avec un pack de sardines, aussi nazes que moi. En outre, j'ai dû payer deux trajets (évidemment, j'avais largement dépassé l'heure...) Encore quelques détours par Veeweyde et Verdi, et je descendais enfin à mon arrêt... Pour voir, évidememnt, un deuxième 49 arriver - vide - derrière le mien... Je suis rentrée en pestant contre la Stib, (ce n'est pas nouveau!) mais comme le parcours des bus De Lijn reste encore assez mystérieux... (Sauf quand j'en vois passer treize à la douzaine, et vides...)
Je me contente de mon 49.
Les transports en commun à Bruxelles fonctionnent de façon plutôt concentrique. Légèrement tangento-concentrique, comme on disait à l'Isuru, à l'image de notre ring qui ne rinke qu'une partie de Bruxelles, d'ailleurs.
Aller des faubourgs vers le centre est un jeu d'enfant, voire traverser la ville d'ouest en est et vice-versa, aussi, grâce au métro... Mais aller d'Uccle à Anderlecht sans passer par le centre ou Louise... Je ne sais pas, ou alors, en changeant plusieurs fois de transport (le 49, le 90 ou le 23, puis le 92 ou le 91...) Quant à faire le lien entre deux quartiers de la périphérie sud-ouest et nord ouest, comme Forest et Berchem, je n'ose même pas y songer. C'est tout juste s'il ne faut pas prendre ses tartines, son thermos et son oreiller.
Bref, petite cause, grands effets, ou plutôt grande cause, petits effets, j'ai dû dormir sans aucun médicament, et j'ai dormi. Pas tout le temps, mais quand même. Il n'empêche, ce matin, je suis archi-naze, à l'encontre des chats qui, venant de manger, jouent à saute-appartement.