Stères de bois à Rossignol...

De Bruxelles à Marbehan.

Nous voilà, à cinq aujourd'hui - cinq et demi si je compte mon père... En train de ranger la réserve de bois de ma nièce pour l'hiver.

Mon neveu, jardinier au Cinquantenaire et qui remercie tous les jours Léopold II d'avoir fait aménager ce parc, débite les bûches à la tronçonneuse, protégé par un pantalon spécial (avec force plaisanteries sur ses copains jardiniers comme lui). Nous ramassons les bûches et les chargeons dans une brouette, nous les transportons dans le garage où nous les empilons du mieux que nous pouvons. On sélectionne le petit bois... Nous voilà partis pour un nouveau mode de chauffage (au cas où le mazout se vendrait au prix de l'or en barres...) J'en sors avec un ongle cassé, mais finalement, tout cassés que nous soyons, je crois qu'on s'est bien amusés et ma nièce a déjà une partie de son bois qui sèche dans son garage...

Enfin, last but not least, nous avons dévoré un pâté gaumais (tourte à la pâte levée avec des morceaux de viande marinés), une salade de courgettes de la région, des pommes de terre au romarin (succulentes), après un kir maison, et avant une glace aux mûres et framboises, et au coulis de framboises de la région aussi.

Très jolie, la maison de ma nièce. Et elle a un magnifique chat de 7 ans, Schizo, une sorte "d'oncle" de Bobby et de Sido...

Et de quoi parlons-nous, lors de ces rencontres familiales ? Des déclarations fracassantes de l'ancien Panzer Kardinal, très irrévérencieusement surnommé Adolphe XVI par mon neveu... A propos de l'Islam. De livres... De musique... (Django Reinhardt est très apprécié dans la famille, surtout avec le violon de Stéphane Grappelli),  du duel possible Sarkozy/Ségolène; de nos futures élections communales, d'aménagements divers, de travaux de maison, des études des enfants, de tous les enfants, de la plus jeune au plus âgé, de la collection JANSSEN d'art précolombien, qui risque de quitter la Belgique; de la vie, du temps qu'il fait, de tout et de rien.

Et on est bien.