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Mes carnets
8 septembre 2006

Grâces...

Une boîte de pastels !
Encore!

Mon père m'a donné une boîte de pastels...

Le seul ennui, c'est que c'est une boîte de 30 demi-pastels... Que j'ai déjà. J'ai l'impression qu'il a envie de me voir travailler ! Note, il m'a fait remarquer, avec raison, que les pastels, ça s'use. Même les pastels carrés de Cretacolor font pas mal de saleté et de poussière. Les chats les apprécient aussi, grandement. Avec leurs pattes, ils essaient d'attraper les pastels (promenant tout le pigment sur la feuille), mais ça ne bouge pas, ce n'est pas aussi drôle !

L'illustration que j'avais choisie hier, pour mon pastel, est petite et de mauvaise qualité. Pas facile. Mais comme je voulais faire une re-création! Internet - ou plutôt, l'ordinateur - est un bon outil. Quand je visualise les pastels en grand, je vois tout de suite les défauts. Parfois, c'est un fifrelin de couleur qui manque. Ou des teintes à atténuer.

En rentrant, je trouve un courrier important. Je me donne jusqu'au printemps... Pour faire ce que je dois faire.  Le monde est différent. Sans médicaments. J'entends les bruits de façon plus ample, je dors moins, mais je dors, à présent, je respire plus profondément;  ce soir, je vais regarder une émission à la télé, les orteils en éventail.

Au menu de ce midi, poisson, sauce hollandaise, câpres, champignons et crevettes. Frites de chez Fernand.

Et discussion autour des anciennes lignes de tram et de bus. Notre conversation avait démarré sur les cafés de quartier. Mon père détestait ces sombres cafés de quartier, à des coins de rue, où des hommes, sortis de leur boulot, éclusaient de huit à dix verre de bière en quelques heures. Alors, les enfants vivaient dans la rue. C'est ainsi que mon père a vu dévaler un jour tout le contenu d'un camion, qui avait perdu sa direction, d'une charrette plutôt, dont le cheval s'était emballé, dans la rue où il habitait. C'était soit la rue Van den Boogaerde, soit la rue Vander Stichelen (je ne suis pas sûre du tout de l'orthographe), à Koekelberg. Le chargement était un chargement de poisson... Particulièrement odoriférant...

Lors d'un autre accident, un cheval a foncé dans un tram. Il a fallu abattre la bête, agonisante.

Page infinie...


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