Le (mauvais) scoop du lundi matin
Heureusement que quand tout va mal, l'état (les états, c-à-d, le BENELUX, la petite Belgique, les Pays-Bas et le tout, tout, tout petit Luxembourg - un pays qui est presqu'à lui seul = à une grande banque), renfloue les banques et tiens, tout d'un coup, on s'aperçoit que seule, la na-tio-na-li-sa-tion peut arranger les choses...
Faire et défaire (FORTIS, c'était la Générale de Banque + l'ancienne C.G.E.R., c'est-à-dire Caisse Générale d'Epargne et de Retraite), comme dirait la sagesse populaire, c'est toujours travailler ...
Mieux écrit et documenté que je ne pourrais le faire, un extrait de l'édito de Vincent SLITS, sur: http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/448857/fortis-un-gachis-inacceptable.html
" (...) Au moment de cerner les responsabilités de ce désastre, on pourra
évidemment pointer du doigt les dérives d'un système capitaliste
totalement livré à lui-même et miné par la spéculation***(1). Mais la déroute
de Fortis est aussi et avant tout un triple échec.
L'échec d'un
management et d'un conseil d'administration incapables d'avoir mesuré à
sa justice valeur le risque pris au moment du rachat d'ABN Amro,
médiocres dans la gestion de leur communication de crise, manquant de
la plus élémentaire transparence vis-à-vis du marché, coupables
d'arrogance et sans réel cap stratégique pour sortir de la tempête.
L'échec d'un homme aussi, Maurice Lippens, le père fondateur de Fortis et apôtre... de la bonne gouvernance, qui a fait grandir son entreprise avec audace et sagesse avant de céder à la folie des grandeurs, prisonnier de son propre ego et s'enfermant au fur et à mesure de l'aggravation de la crise dans une autosatisfaction en total décalage avec la réalité des faits. L'échec enfin d'autorités de marché qui ont trop tardé à prendre les choses en main alors que l'incendie boursière (sic) et la crise de confiance avaient déjà lézardé les fondations de la maison Fortis.
Un tel désastre ne doit pas rester sans lendemain. Des responsabilités doivent être identifiées, des leçons tirées. Non, notre pays, à l'image déjà bien ternie à l'étranger, ne méritait pas cela..."
(1) Et pour une fois, c'est pas moi qui l'écris !!!