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29 septembre 2008

Le (mauvais) scoop du lundi matin

Heureusement que quand tout va mal, l'état (les états, c-à-d, le BENELUX, la petite Belgique, les Pays-Bas et le tout, tout, tout petit Luxembourg - un pays qui est presqu'à lui seul = à une grande banque), renfloue les banques et tiens, tout d'un coup, on s'aperçoit que seule, la na-tio-na-li-sa-tion peut arranger les choses...

Faire et défaire (FORTIS, c'était la Générale de Banque + l'ancienne C.G.E.R., c'est-à-dire Caisse Générale d'Epargne et de Retraite), comme dirait la sagesse populaire, c'est toujours travailler ...

Mieux écrit et documenté que je ne pourrais le faire, un extrait de l'édito de Vincent SLITS, sur: http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/448857/fortis-un-gachis-inacceptable.html

" (...) Au moment de cerner les responsabilités de ce désastre, on pourra évidemment pointer du doigt les dérives d'un système capitaliste totalement livré à lui-même et miné par la spéculation***(1). Mais la déroute de Fortis est aussi et avant tout un triple échec.

L'échec d'un management et d'un conseil d'administration incapables d'avoir mesuré à sa justice valeur le risque pris au moment du rachat d'ABN Amro, médiocres dans la gestion de leur communication de crise, manquant de la plus élémentaire transparence vis-à-vis du marché, coupables d'arrogance et sans réel cap stratégique pour sortir de la tempête.

L'échec d'un homme aussi, Maurice Lippens, le père fondateur de Fortis et apôtre... de la bonne gouvernance, qui a fait grandir son entreprise avec audace et sagesse avant de céder à la folie des grandeurs, prisonnier de son propre ego et s'enfermant au fur et à mesure de l'aggravation de la crise dans une autosatisfaction en total décalage avec la réalité des faits. L'échec enfin d'autorités de marché qui ont trop tardé à prendre les choses en main alors que l'incendie boursière (sic) et la crise de confiance avaient déjà lézardé les fondations de la maison Fortis.

Un tel désastre ne doit pas rester sans lendemain. Des responsabilités doivent être identifiées, des leçons tirées. Non, notre pays, à l'image déjà bien ternie à l'étranger, ne méritait pas cela..."

(1) Et pour une fois, c'est pas moi qui l'écris !!!

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Commentaires
C
Ben c'est une maladie contagieuse, cette arrogance là. :o(
P
Jojo, hello, malheureusement, depuis que le capitalisme est le capitalisme, en passant par le colbertisme le libéralisme et autres ismes, c'est toujours pour les mêmes et jamais pour nous o(;)
P
Oui, Feuilly, nous voilà partis vers des années d'austérité comme nos voisins. Ahem, les années 60-70 sont loin (même avec la crise du pétrole... On avait froid, mais on était heureux).
C
Le monde fou va à la dérive...<br /> de quoi déprimer certains jours...<br /> bise lasse
P
Tilleul. Dexia, c'est moindre, mais c'est plus grave, parce que là, régions et communes interviennent... Et ça! Je trouve que c'est grave! On est loin de Jesse James qui volait les riches pour donner aux pauvres o;) ici, c'est l'état qui ne peut boucler son budget, nous tanne avec le vieillissement de la population et le papy boom qui vole à la rescousse des banques, Didier Reynders en tête (et en fête!) ... Le sauveur de la Belgique !
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