Flûte !

J'ai beau faire, je suis nervouze en pensant à demain. A 9 heures, échographie du foie, à 10 ou 11 heures, injection, et à 13 heures (qu'est-ce que je vais faire entre les 2? Je sais que si je prends un bouquin, je ne le lirai pas, je sais pas lire dans les hostos...) scintigraphie des os. Je dois prévoir la prise de sang aussi, mais je ne veux pas la faire à St Pierre pcq les aiguilles sont trop grosses... Et j'ai des veines qui jouent à autoroute que veux-tu. Puis, prendre rendez-vous chez la sénologue pour les derniers contrôles, et alors... Si tout est bon, et je pense que tout sera bon, tout a bien été jusqu'à présent, y a pas de raison, alors, alors, je peux vraiment sabrer le champagne. (Ou le crémant, j'aime autant...) En attendant, je suis nerveuse, pcq ça vient après un week-end pas très amusant (déclaration d'impôts et tout ça...) et un lundi morose entre pluie, nuages, giboulées, averses, grands vents, orages, file à la poste (pour la Déclaration toujours, et pas la déclaration d'amour...) etc. Et demain je devrai me lever tôt et partir à jeun, et comme on s'en doute, bien sûr, si je me couche tard et m'endors difficilement, je ne sais pas vraiment me lever tôt! Et pourtant, vrai de vrai, ce type d'information n'intéresse que moi. (Et mes proches, à la rigueur). Alors, pourquoi la publier ? Oui... Pourquoi ?

Comments

[Pivoine]

Pati ! Pas trop d'impatience, lol... Je ne sais pas quand je les aurai, mais à première vue, tout semble aller normalement (pour autant que je puisse faire quelque chose normalement ;-)

[Pivoine]

Merci Coumarine pour ce petit mot, ça a été finalement très bien.

[pati]

bon et alors ? ces résultats ?? c'est quand est-ce prévu pour ? :))

[Feuilly]

Pourquoi? Parce que, vous le dites vous-même ailleurs, le blogue est devenu un moyen d'avoir des contacts. Il sert non seulement à publier vos textes ou à exprimer vos idées, mais aussi à dialoguer. Petit à petit une intimité se crée entre vous et vos blogueurs, lesquels finissent par s'intéresser à vos problèmes.
Reste l'éternelle question de savoir quel lien nous unit tous dans ce monde virtuel. Il y a, je trouve, un paradoxe. D’un côté on peut parler (ou écrire) beaucoup plus librement devant un écran que dans la réalité. Ainsi, entre mon métier et ce que je suis, il y a une marge. En parlant de littérature sur mon blogue (ou en allant lire les autres blogues littéraires), j’ai l’impression de faire enfin ce que j’aime vraiment et que ne n’ai pas forcément l’occasion de faire dans la vie de tous les jours. Du coup, il se crée entre moi et tous ces gens que je ne connais pas une sorte de fil conducteur, une espèce de communauté de pensée, qui est réelle (même si elle est virtuelle) et qui a son importance. D’un autre côté, je n’ai jamais rencontré personne parmi tous ces blogueurs et il est clair que lorsque vous avez coupé votre PC, si vous avez des problèmes personnels, ce ne sont pas eux qui vont venir vous consoler. C’est là que réside le paradoxe donc je parlais, dans cette dichotomie entre une certaine intimité (du moins de pensée mais parfois aussi de sentiments) et un éloignement physique et géographique réel.

Tout ceci étant dit, je souhaite pour vous, chère inconnue, que vos examens médicaux débouchent sur un résultat qui vous soit favorable.

[Coumarine]

bonne chance pour demain...je pense à toi...