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Mes carnets
27 juin 2007

Insomnie et lieux communs

Mercredi matin. Bon, je ne ferme rien, je n'efface rien, je ne sais même pas si je mets en pause. Je vais dessiner cet après-midi et j'espère que la nuit prochaine, je dormirai mieux. Je vais peut-être "pauser", car c'est pas la peine d'écrire des posts désespérés la nuit et de les effacer le jour. Et puis, et puis, je vais faire deux ou trois trucs pratico-pratiques que je dois faire et espérer que ça aille mieux après...

4 heures.

La nuque me fait mal, alors, je ne dors pas, je joue à des jeux de casse-brique pour passer la nuit. 4h48, c'est pas mal, surtout que je tape à côté des touches. La nuit est longue, lourde et je m'ennuie. Suis complètement hors horaires normaux, impossible de m'endormir le soir, j'ai le syndrome des jambes qui bougent, alors je dois me lever, prendre un cachet pour dormir, cela me réveille au lien de m'endormir et voilà.

Vais-je commencer un troisième blog (enfin, un troisième!) je ne sais pas combien j'en ai en train, dont certains que je supprime tout de suite, pfffuuuiiiit ! vite fait.

C'est drôle quand même, il y a quelques jours, j'ai répondu à un ami, toujours au sujet de ses mêmes problèmes existentiels. Il ne me répond pas. A mon avis, il boude... Bonne bouderie alors !

Je suis fatiguée. Fatiguée de vivre.

J'envie les gens qui ne tiennent pas de blog.
J'envie les gens qui ont un boulot qui leur permet de ne pas tenir leur blog.
J'envie les gens qui ont rencontré quelqu'un et laissent tomber leur blog (ça ne les amuse plus)
J'envie les femmes qui ont autant d'amis amoureux qu'il le faut pour passer le temps.
Ouais, pour le moment c'est à peu près tout.

C'est ce que M-C. me disait. Je courais la sauver aux urgences, elle m'emmenait à la cafet de St Luc (finalement, elle n'avait rien), elle me priait de m'asseoir pas dans son champ visuel, parce qu'il y avait un homme à regarder. J'ai zyeuté discrètement, c'était un singe, comme d'hab... Accompagné, bien sûr.
Elle me disait, tu les regardes d'une certaine manière droit dans les yeux (et ailleurs), et zou! Ca y est.
Moi, quand on me regarde comme ça, je vois rien ou je fais semblant de rien.
Godiche à mort quoi. Irrécupérable. A se demander comment je me suis mariée.
Le gars n'était vraiment pas difficile sur la marchandise.
Il aurait pu tomber moins bien mais il aurait pu choisir mieux. (Et ça aurait surtout mieux valu pour moi).
Mais une nana, ça se jette, ça se pousse dehors, elle s'en va, on l'enquiquine un peu et hop !

On peut en épouser une 3ème, 5ème, 7ème.

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Commentaires
P
Beat, merci pour ton passage, mais oui, je suis d'accord, c'est encore une fois la pleine lune qui aura été cause de tout ;-)
P
Mik, je me pose des questions moi? Noooon, pourtant, je t'assure, je n'aime pas ça, j'ai un seul neurone, qui demande à être ménagé. Et les petites, j'en profite pleinement, hé-hé, sinon, je n'écrirais pas comme j'écris, lol, et je ne peindrais pas comme je peins: à 100% dans l'instant où je travaille, peins, écris... (Mais je t'ai compris, bien sûr). Bizz !
M
que dire? pas facile de s'aimer!! c'est un long cheminement et un long travail qui font tout bouger, les jambes et la tête!! Quand vas tu cesser ou accepter mieux de te poser des grandes questions pour vivre pleinement les petites?<br /> Je t'embrasse.
P
Ben non, copine 1, je ne dors pas là, je suis même réveillée depuis quoi, 1 heure? Je passe le temps, mais j'ai dormi avant. Bisou, copine !
A
Dis copine, tu dors ? Ouais allez, je suis sûre que tu dors. Hein tu dors ?
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