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Mes carnets
24 juin 2007

Le scoop... (2)

Comment ai-je rencontré celui avec qui j'allais me marier? Avis à mes lecteurs: c'est toute une histoire... (Et c'est plus fort encore que mes textes -que j'ai censurés- du Marathon d'AlainX !)

Donc, assoyez-vous et lisez: ça vaut la peine...

En 1983, je me présente à INFOPOL, antenne de recrutement de la police de la Ville de Bruxelles. La Ville engageait des officiers de police. Là, on m'a expliqué qu'officier de police, c'était de mon niveau, oui, mais que c'était une promotion et qu'il fallait d'abord présenter les examens d'agent de police... (De flic, quoi !) Comme j'étais au chômage depuis un an (pas de place de prof de français à l'horizon, et pas moyen de percer dans le privé...) je me suis inscrite à l'examen d'embauche, complètement contre mon gré. Je ne me voyais absolument pas dans la police. Mais alors là, absolument pas et les rares personnes à qui j'en ai parlé se sont gentiment foutues de moi, du style: (les flics? Y gardent leur revolver pour faire l'amour? C'est le genre de feinte qu'on me sortait...)

A INFOPOL, on m'a parlé de cours du soir aussi (des cours, ah-ah! Ca, ça m'intéressait toujours), pour avoir une sorte de diplôme d'officier de police. Je me suis inscrite à ces cours du soir. Il y avait du droit, du français, du néerlandais, un cours sur la Loi communale, la Loi provinciale, sur l'organisation judiciaire en Belgique (très intéressant), et un cours de ROULAGE (ça a son importance), j'ai oublié le reste. Je m'y suis instruite un peu et, surtout, fort amusée, avec les flics de Saint-Gilles entre autres. Et bien sûr, je présentais mes examens (français écrit, oral, néerlandais écrit, oral - d'où mon passage au SPR, le Secrétariat permanent de recrutement de l'Etat, sport - que j'ai réussi, étonamment...). Quand un prof (un ancien commissaire de la Ville), le prof de "Roulaache" m'a appelée après le cours et m'a demandé si j'aimerais donner des cours de français aux futurs agents de police. Il m'a fait tout un laïus, en m'expliquant qu'on avait besoin de gens dans mon genre, (sous-entendu, qui allaient contribuer à la formation continue des policiers), et donc, j'ai postulé comme prof de français à la Ville de Bruxelles...

Où je n'avais jamais postulé, parce que la Ville a ses écoles normales et qu'ils ont toujours eu une "dent" contre les diplômés de Berkendael (une école de l'Etat). Plus tard, j'ai naturellement essuyé les remarques aigres-douces d'un échevin -Dieu (ou plutôt le flambeau laïque) ait son âme- et d'autres. Bon, d'un autre côté, moi, j'aimais pas l'esprit dans certaines (je dis bien, certaines) écoles de la Ville de Bruxelles - en gros, esprit scolaire, de compétition plutôt que d'émulation, manque de liberté... Et pourtant, ce sont les meilleures écoles officielles à Bruxelles et naturellement, je n'ai pas été cohérente, puisque j'y ai mis mon fils pour qu'il y fasse TOUTE sa scolarité. - Mais si, j'ai été cohérente, après tout, je l'ai conduit dans ce que je considérais comme un des meilleurs athénées de Bruxelles... (cfr. La transmission de mes "valeurs")

Un beau jour, l'Instruction publique m'a appelée pour me demander si je ne voulais pas prendre un horaire (non pas à l'Ecole de Police), mais à l'Académie des Beaux-Arts... (Là où ma mère avait fait ses études de dessin, de 1942 à 1947! Et ce fut le bonheur, la 3ème époque la plus heureuse de ma vie, après le lycée et Berkendael). Il y avait un horaire de 6 heures de cours semaine en 3ème qualification (youpee!), et j'ai dit oui. Et je me suis présentée le 20 novembre, jour de la Saint-Verhaegen, en plus, et j'ai commencé, vaille que vaille, à enseigner le français et la morale à des élèves dont l'âge se situait entre 14 et 22 ans... J'ai eu une heure de cours supplémentaire, puis un intérim comme prof de morale aux Arts et Métiers, (3è, 4è et 5ème professionnelles, section métaux, youpee!) je suis tombée (raide) amoureuse de mon collègue prof de dessin de l'Aca, je ne dirai pas qu'il est tombé amoureux de moi, parce qu'après tout ce temps, je vois les choses d'une autre façon, (bof-bof quoi) mais enfin, à l'époque, ça m'a paru réciproque...

Quant à la police, finalement, j'ai été recalée, même pas à cause du néerlandais ou des sports, non (je suis assez fière d'avoir terminé l'épreuve de cross de 2 km en 8 min... Et j'étais pas la dernière...), tout simplement à cause de la vue. Je n'ai jamais autant béni le fait d'être complètement myope. D'un autre côté, si j'avais eu une bonne vue... Et si j'étais entrée à la police, qui sait? J'y aurais peut-être fait carrière et j'aurais peut-être été (riche) et heureuse. Ils auraient eu une flique très à gauche, mais bon... Après tout, por que no?

(Après tout, ça vaut mieux qu'un C*** de P*** scharbeekois et V*** B*** qui a défrayé la chronique). Mais avec des si...

Conclusion de tout ça : il faudrait que je réattaque mes Cailloux et ricochets...

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Commentaires
P
Feuilly, vous avez tout compris (le sérieux et l'humour!) - je suis allée voir votre blog, je dois absolument y retourner pour lire plus avant (faut que je fasse un noeud dans mon mouchoir pour m'en souvenir quand je rouvrirai l'ordinateur...) Merci pour votre passage !
F
Tiens, tiens. Une prof de français très à gauche et qui a failli être policière... Cela devient intéressant.
P
Sodebelle, ouiiiiiiiiii, bien sûr !
S
mais j'ai tjs pas compris comment et où tu as rencontré ton futur mari !! C'était ton colllllègue ??
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