Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes carnets
7 juin 2007

Caen, Rouen 1974

Encore de la zique... ALAN STIVELL en concert. Un copain m'a donné son 33 tours, en 1974 ou en 1975. Je crois qu'il est devenu (le copain en question) huissier de justice ! Boudiou! Et pourtant, il était charmant... Et anversois. Il m'aidait à me dépêtrer du roman "Het gevaar" (Le danger) - (de Jos Vandeloo), qu'on devait lire en néerlandais pour l'école. Aujourd'hui, quand on dactylographie "het gevaar" sur google, on trouve des articles concernant Johan Demol (ex-commissaire de police schaerbeekois - Vlaams Belang).

Donc, ça c'était en 75... Et en 74, avec l'école, on est parties en voyage scolaire en Normandie. Giscard d'Estaing était président. Un jour à Caen, pour interviewer des étudiants de l'Université de Caen (mais pourquoi devait-on les interviewer?) Un jour à Rouen (le jour de la fête de Jeanne d'Arc - et on a chanté l'Internationale), un concert avorté de Catherine Ribeiro, à la maison des Jeunes de Caen, et on a entonné "La Brabançonne" - on s'est fait tirer les oreilles par nos profs (qui en même temps rigolaient). A l'auberge de jeunesse de Pennedepie, on a refait le monde jusqu'à x heures du mat... C'était un temps où l'on pouvait encore se permettre de "refaire le monde". Quel luxe ! Et on ne le savait même pas...

Un jour à Rouen, et on a fait des crêpes.
On a discuté avec un Canadien, en voyage en France.
Au Tréport, on a fait "baldinguer" un lit de l'auberge de jeunesse en l'air...
On a visité la plage d'Arromanches, le musée, le port de guerre, on a logé à Luc-sur-Mer, et visité la chapelle et le cimetière marin de Varengeville-sur-Mer et le Manoir d'Ango.

Le trajet, c'était Amiens, Le Tréport, Fécamp et l'abbaye bénédictine, Etretat, Les Petites Dalles, Honfleur et Pennedepie, une distillerie de calvados. J'essayais de terminer mon verre de calvados, je faisais la grimace et notre prof de chimie me taquinait. Bernay, et ses hôtels du XVIIème siècle. Luc-sur-Mer et Arromanches, Bayeux aussi, avec sa cathédrale et sa tapisserie... Puis Rouen. Les bâtons de sucre de pomme. La cathédrale, la rue du Gros Horloge, un petit bracelet d'émail peint, que j'ai toujours, des assignats, des bavardages avec une antiquaire dans le vieux Rouen et une vieille gravure de modes que j'ai ramenée à Bruxelles. Style magasin des Dames et des Demoiselles. L'aître et le cloître St Maclou, maintenant, tout me revient...

450px_Aitred_tail

Aître St Maclou - Rouen (c) WIKIPEDIA.

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Je fais présentement des recherche sur la chanson tri martolod, et je tiens à vous dire merci pour la traduction... <br /> <br /> Car au Québec, dans la région de la Gaspésie, nous avons beaucoup de lien avec les Bretons...d'abord par la pêche au 15e siècle où ils venaient chercher leurs poissons sur les côtes de Terre-Neuve et de la péninsule Gaspésienne, ensuite par leur immigration lorsque la Nouvelle-France essayait de fonder une colonie. Beaucoup de Bretons on aboutti en Gaspésie. <br /> <br /> Ensuite, par le partage de valeurs communes : la tradition martime, la culture musicale, l'entraide et la fraternité de communauté, la cohésion des liens sociaux, l'esprit de fête, etc. Je suis moi-même Gaspésienne et j'ai été en Bretagne pour constater que je me sentais comme chez-moi.<br /> <br /> Donc, la chanson tri martolod, popularisé par Alan Stivell, puis retravaillé par Manau (La tribu de Dan...qui en passant ont prit le crédit de la musique !!!) et au Québec...c'est Claire Pelletier qui l'a chante en Breton.<br /> Sur... au plaisir<br /> Mitch de Gaspésie, PQ
P
de l'Ile et Vilaine, un grand merci !
D
tri martolod yaouank (trois jeunes marins)<br /> i vonet o veijiñ (parti en voyage)<br /> Gant'n avel bet kaset (emporté par le vent)<br /> betek an Douar-nevez (jusqu'à Terre-Neuve)<br /> E-kichen Meilh-ar-Wern (Près de Port-Launay)<br /> o deus mouilhet o eoriou (ils mouillèrent l'ancre)<br /> Hag e-barzh a Veilh-se (Dans le moulin)<br /> e oa ur servijourez (il y avait une servante)<br /> Hag e c'houlenn ganin(elle me demande)<br /> pelec'h 'n eus graet konesañs (d'où on se connait)<br /> En Naoned er marc'had (dans le marché de Nantes)<br /> on-oa choajet ur walenn (tu as choisis un anneau/bague)<br /> <br /> c'est approximatif, le Breton étant plus une langue parlé que écrit, surtout pour tri martolod qui date de 2 siècle.
P
Sushi, je suis pas une encyclopédie. C'est un blog ici et les auteurs de blogs (ou blogueurs) ne sont pas responsables des fantaisies de google qui vous envoient chez nous... <br /> <br /> Et à l'origine, Tri Martolod, ce n'est pas de l'anglais, c'est du breton.
S
je me sui fai arnaquer !! Daccord je n'ai pas payer mais ça ma fait perdre du temps de venir sur se site alor qu'il n'y avait même pas de traduction !!! Mois je voulais une traduction en français mais non sur ce site ou il disait traduction il ne l'on même pas tradute la chanson elle reste en anglais comme à l'origine si cela n'est pas de larnaque !!! quel onte se site !!! a oui dsl pour les faute d'ortographe !!
Mes carnets
Publicité
Mes carnets
Derniers commentaires
Archives
Publicité