Dents de scie
Je me rends bien compte que ça donne un air de dents de scie à mon blog, mais ce soir, je dois faire face à des choses difficiles. Plusieurs choses. En même temps. Au moins deux. C'est des broutilles, et pourtant, j'ai l'impression de vaciller, sous le choc.
Sans compter au moins une épreuve du passé proche - irrésolue. Et qui fait encore très mal. Je devrais peut-être bien lui trouver une solution ou un épilogue, à cette affaire, mais comment? Que faut-il faire quand on a été victime de violence (harcèlement, chantages, manipulation...) dans une relation et que ce n'est, que ça n'a pas été reconnu? Or, je sais que pour guérir, il faut en partie que ce soit reconnu. Ce n'est pas nouveau. Je l'ai déjà vécu en 99. Peut-être, dans le fond, que c'est ça qui fait le plus mal... Et pas le reste.
Là, je dois vraiment prendre sur moi. C'est très dur. Car même si on peut expliquer rationnellement certaines choses, même si je sais pourquoi telle chose se passe ou ne se passe pas, même si je sais que je ne dois pas me formaliser, le ressenti est là (même le coeur bat plus vite) et la violence du désespoir est immense. Sans limites. Abyssale. Noire. Et pourtant, demain, après-demain, je sais, je pense, je crois, je suppose que ça ira mieux. (M'éloigner de, toujours m'éloigner de... Mais quand bêtement, je m'y ramène moi-même?)
Et pourtant, j'ai eu une bonne journée. Mais il y avait déjà des moments où ça n'allait pas trop trop bien ce midi. Il y a eu une glace délicieuse, et dans des proportions tout à fait raisonnables, après une bonne marche de 5 km.
Sinon, Sarkozy 29% et Ségolène Royal 25%?
C'est Sarkozy qui l'emportera au second tour. Mais j'espère me tromper...
Tout comme pour la Belgique post 10 juin 2007, je parierais assez bien sur un accord pré-électoral CD&V-libéraux flamands / CDH - libéraux francophones, avec Leterme comme futur 1er ministre. Mais je peux aussi me tromper. J'espère que dans un cas comme dans l'autre, je me trompe. Alors, réaliste ou pessimiste?
Ca c'est le domaine des idées. Et de réfléchir à une situation d'actualité m'éloigne de mes démons personnels. Mais ce n'est pas vraiment une consolation...