Entre le virtuel et le réel...
Je sais exactement quand j'atteins le point limite en ce qui concerne le monde virtuel.
Je suis en plein dedans.
Il faut dire que hier, j'ai découvert un truc qui m'a sciée en faisant une recherche sur google, à partir d'un mot-clef. Quelques mots à moi ont été utilisés ailleurs, par quelqu'un d'autre. Et... Dans un règlement de comptes - ce qui est moins drôle. Je ne parle même pas de simple plagiat. Un blogueur (dont j'apprécie le blog) avait un jour utilisé ce titre "à l'ombre de mon église" comme titre d'un de ses articles. Ce n'était pas méchant, ça faisait plutôt clin d'oeil, j'ai laissé passer et c'est très bien ainsi. Après tout, j'ai pas mis de (c) dessus.
Et puis, il y a tout le reste. Si je racontais les circonstances dans lesquelles j'ai commencé mon premier blog, puis celles qui ont fait que j'ai quitté skynet pour ici, on ne me croirait pas, on dirait : elle fabule c'est pas possible. Et la personne que j'ai pris tant de soin à fuir (d'aucuns me diront que la fuite est lâche, non, parfois, la fuite est une question de survie)... Virtuellement... Déménage et vient, paraît-il, habiter dans MA commune. A 20 min, 1/2 h de chez moi... Alors que Bruxelles est grand, très grand, il y a 19 communes. Où vais-je devoir partir pour avoir enfin la paix ? Juste la paix ?
Je suis consciente que toutes ces histoires vécues ont l'air délirantes, et pourtant, comme le disait mon ex, "la réalité dépasse la fiction".
Et puis, c'est pas ma journée, même ma meilleure amie ne me croit pas quand je lui dis quelque chose. Et ça, c'est vraiment très, très dur! Enfin, deux conversations téléphoniques et ça s'arrange, heureusement. Oh ! Rien qu'une fois être entendue, être écoutée, être crue ! Ne pas être soupçonnée d'intentions que je n'ai pas ! C'est tellement dur à vivre...
C'est pourtant pas la mer à boire ? C'est si difficile que ça ? Quand on me dit quelque chose, je le crois ! C'est même ma faiblesse, ma mère me le disait déjà quand j'étais petite: "tu es comme Bécassine, tu prends tout au pied de la lettre..." Je sais bien qu'être comme Bécassine peut être un compliment, vu qu'elle a le coeur sur la main, mais on la considère aussi comme une fieffée idiote... Tiens, voilà le pseudo que j'aurais dû choisir... Anaïk Labornez.
Il reste que j'en arrive à m'égratigner sur des choses qui n'ont pas d'importance et c'est de l'énergie vitale perdue, de l'énergie que je devrais pouvoir consacrer à autre chose...
Et puis, le 1er mars, j'ai quelque chose de très, très dur qui s'annonce, j'ai vraiment la trouille.