séance de croquis du 15 février
Me voilà partie sur la route de Bourgeois.
Quand j'ouvre la portière de la voiture et que je débarque dans ce quartier de villas et de jardins, c'est inimaginable comme je découvre un air... Pur ! Cela me donne instantanément envie de marcher et de respirer, mais voilà, je suis là avec mon sac à dos, mon matos et un bloc de papier/croquis presque plus gros et plus lourd que moi!
A l'école - une école primaire - il règne cette odeur des petites classes et des cantines, inimitable, odeur de lait? De relents de tartines, parfums d'enfance, de savons... C'est une odeur toujours un peu écoeurante, mais elle ne me gêne pas trop. Au bout d'un moment, je ne la sens plus. Et puis, on reçoit très vite un verre de vin qui achève de me mettre dans un état second!
On s'installe, le modèle prend place, et on commence à travailler. Des poses de 50 secondes pour commencer, de plus en plus longues (ou de moins en moins courtes faudrait-il dire plutôt), pour arriver à 1 min, 2 min, 3 min, 4 min et 5 min. A partir de ce moment-là, j'arrive à faire un dessin. Je dois dire que mes premiers croquis de ce soir n'étaient pas très convainquants.
A la pause, il y avait un délicieux cake au citron à déguster. Wouah! Il est parti en cinq sec...
La recette :
150 g de farine fermentante,
150 g de sucre,
150 g de beurre,
malaxer le tout...
Ajouter deux oeufs (entiers apparemment), avec du lait, pour avoir une consistance moelleuse...
Ajouter le zeste d'un citron (non traité).
Cuire au four à 180° (si air pulsé, je me demande s'il ne faut pas mettre à 160...)
Laisser tiédir et mélanger le jus du citron à 100 g de sucre...
Verser...
Et mangez, c'est un pur délice!
Maintenant, je dessine recto-verso, pour gaspiller moins de papier, depuis que je vais chez Graphite, mes crayons s'usent beaucoup plus vite (je suis tout le temps en train de les tailler) et les blocs, ça tourne!
L'ambiance est bonne, entre conversations, mots d'humour, rires, silence studieux, mais je suis encore timide... Toujours timide, au début! Le retour est toujours un peu stressant. Je débarque à Louise, là, je m'engouffre dans le métro... L'attente n'est pas très longue, gare du Midi, je galope jusqu'à la rue Couverte (aujourd'hui, il y faisait calme), et là, je saute dans le 49. Arrivée chez moi, je dois décompresser, souffler, car si je vais au lit tout de suite, je ne pourrai pas dormir.
Quand je rentre, je ne sais même pas manger, tant je suis "nouée" - encore tremblante du travail fait avec les mains, les yeux, l'esprit, le bout du crayon, tout. Pleine de mouvement, de lumière, de poses, c'est une activité merveilleuse.
J'aime ça...
Mais le lendemain, bonjour les courbatures !