Marie-Françoise...
Ou la poupée de MODES & TRAVAUX, oui, oui, ça ne s'invente pas... Elle est belle, mon homonyme, non ?
Marie-Françoise - poupée originale
Taille : 40 cm
Yeux : cristal
Cheveux : implantés, carré ou longs
Blond, brun ou auburn
Avec ensemble Délice des 4 saisons
Prix : 79 €
Design PETITCOLLIN
En vente au musée de la poupée à Paris (un musée à visiter, tiens...)
Avec son vestiaire...
et sa dînette.
Ma mère avait une belle collection de Modes & Travaux. Revue pour le moins curieuse. J'aimais bien ceux des années 40 et 50 pour le graphisme et le dessin de mode, ceux des années 60 pour la pub Monsavon... "Qui est la mère, qui est la fille?" ou celle pour la poudre à lessiver mangeant les "enzymes gloutons", ceux des années 70 pour certains dessins de vestes écossaises et pantalons pattes d'eph, ceux des années 80 pour quelques pulls que je me suis échinée à tricoter (je crois en avoir tricoté deux ou trois, pas plus... Un noir avec des pastilles roses, et un gris-argenté-blanc avec de la laine Tiber)... Je ne compte pas les brassières que je commençais pour mes neveux et que ma mère terminait, hum, hum.
Il me reste les almanachs, et les recettes de cuisine. On trouvait les patrons de Modes & Travaux - et les poupées Michel, Jean-Michel, Marie-Françoise et Françoise chez BRU, boulevard du Botanique, à Bruxelles. Ainsi que des boîtes de couture et des ouvrages de dames. Ma mère s'y fournissait en patrons et elle commençait des robes ou des jupes, plutôt des robes, ce qui la mettait de très mauvaise humeur. Et me condamnait à des essayages qui me donnaient des fourmis dans les jambes. Et puis, il me reste aussi deux poupées chiffons, un Pierrot et une Pierrette, et une tapisserie, style Verdure de Flandres, que je ne finirai jamais, d'autant que je ne vois plus bien du tout.
Je dois donc enlever mes lunettes pour faire un point, enfiler l'aiguille n'en parlons pas, c'est un supplice, et finalement, quand j'ai fait quelques points, je me rends compte que je me suis trompée de couleur. Autant dire que j'abandonne tout de suite et que mes tentatives de faire des travaux manuels se transforment illico en voeux pieux. Mais parfois, il m'arrive de plonger dans la boîte à broderies... Pour me souvenir. Parfois, j'aime bien replonger aussi dans des livres d'économie ménagère, en m'étonnant toujours que dans les menus de tous les jours, il y avait surtout des plats à base d'oeufs et de pommes de terre. Ce qui n'était peut-être pas une mauvaise idée...
Il y a même encore un bout de dentelle au crochet, attachée au crochet (mais pourquoi je garde ça?) et du pigment bleu, pour marquer l'endroit des vêtements où bâtir les ourlets (peut-être que je pourrais récupérer ce pigment pour fabriquer mes couleurs à l'acrylique... Je n'y pensais pas, mais ça me semble une bonne idée).
(c) éditions Edouard BOUCHERIT.
Sinon, la mode des années 65 et plus, dans Modes et Travaux, était horrible, comme on peut en juger sur cette couverture :